Du petit chagrin à la profonde dépression vient inexorablement le moment où l’on s’interroge : ” et si j’y allais ? “.

Le parcours de vie peut-être semé d’écueils, de difficultés s’accompagnant parfois d’un fonctionnement invalidant. Le simple fait de s’interroger sur soi, sa capacité à appréhender la vie, rencontrer des difficultés dans la gestion de ses émotions, la sensation d’être prisonnier d’un mal profond qui ne veut pas se laisser cerner sont des indicateurs plaidant en faveur d’une démarche thérapeutique.

De nombreux tabous et croyances subsistent concernant la psychothérapie, car il y a toujours en fond les notions de « folie », de « honte » ou de « culpabilité ».

Pourtant, prendre un antalgique pour des maux de tête, aller chez le médecin pour des maux de ventre, se rendre chez l’osteopathe pour des douleurs dorsales ou toute autre profession médicale soignant des maux physiques est considéré comme “normal”. En revanche, aller consulter un psychologue lorsque l’on n’arrive pas à surmonter une épreuve difficile ou à se défaire d’un mal être, ceci n’est pas considéré comme aussi naturel. L’invisibilité de la douleur n’en fait pas moins une douleur plus facile à supporter.

Chez l’adulte, la psychothérapie est une démarche personnelle accompagnée d’une demande d’aide et de soutien. Elle est un processus de transformation, un véritable cheminement personnel qui vise à devenir soi-même, à se réconcilier avec la vie avec épanouissement et sérénité.